Question : faut-il laver son véhicule au tuyau d'arrosage ou se rendre dans la station de nettoyage la plus proche ? Chaque année, plus de 30 millions de véhicules sillonnent les routes de France et passent une dizaine de fois à la «machine à laver», histoire de se refaire une beauté. Consommation d'eau et d'électricité, détergents : le bilan environnemental de ces nettoyages est loin d'être neutre. Selon une étude du ministère de l'Environnement, près de 35 millions de mètres cubes d'eau sont utilisés chaque année pour le lavage des voitures. Mais plus de la moitié de l'eau déversée sur les véhicules provient du domicile des automobilistes.
Première information : cette pratique - polluante - est indirectement interdite par la loi, car les eaux résiduelles se déversent directement dans le sous-sol. Seconde information : le lavage individuel d'un véhicule est catastrophique. D'abord, il consomme davantage d'eau : plus de 300 litres à la maison contre 100 à 350 au rouleau et environ 60 dans une station spécialisée. Ensuite, son impact environnemental est désastreux. Selon le CNRS, les eaux résiduelles contiennent «des hydrocarbures, des phosphates, ainsi que des polluants mécaniques». Du coup, le mécanisme est immédiat, l'eau viciée passe directement de la carrosserie à la nappe phréatique. Pas vraiment idéal.
L'avantage des centres de lavage spécialisés s'avère donc évident : les bacs de décantation installés sous les véhicules permettent de traiter directement les éléme