Jérôme Kerviel, le trader soupçonné de falsifications qui ont coûté 4,9 milliards d’euros à la Société Générale, n’avait pas déposé ce matin de plainte pour licenciement abusif contre la Société Générale, a-t-on appris dans son entourage.
Le site internet de TheTimes affirme jeudi que le trader de 31 ans s'apprête à porter plainte contre la banque pour licenciement abusif, arguant que son ancien employeur n'a pas réussi à prouver l'existence d'une faute.
«Prétendre que M. Kerviel s'apprête à déposer plainte, c'est aller un peu vite en besogne», a-t-on assuré dans l'entourage du trader.
Selon cette source, M. Kerviel a bien reçu une lettre de licenciement quelques jours après son placement en détention provisoire, le 8 février. Son avocate, Me Elisabeth Meyer, «a alors envoyé une lettre à la banque pour faire valoir ses griefs sur la forme mais sans pour autant déposer de plainte», a précisé l'entourage de M. Kerviel, remis en liberté le 18 mars.
«Il y aura peut-être une assignation prud'homale mais on n'en est pas encore là», a-t-il conclu.
Soupçonné de falsifications qui ont entraîné une perte record pour la banque, le trader avait été mis en examen le 28 janvier pour «faux et usage de faux», «introduction dans un système de données informatiques» et «abus de confiance».
Soumis à un strict contrôle judiciaire, il a notamment interdiction de quitter l’Ile-de-France sans autor