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OGM: Nathalie Kosciusko-Morizet dénonce un «concours de lâcheté» dans son camp

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La secrétaire d'Etat à l'Ecologie dénonce dans Le Monde un "concours de lâcheté et d'inélégance" dans son camp, au lendemain des débats houleux sur le projet OGM à l'Assemblée.
par AFP
publié le 9 avril 2008 à 7h00

Au lendemain de débats houleux à l'Assemblée sur le projet de loi OGM, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, dénonce dans Le Monde un «concours de lâcheté et d'inélégance» dans son camp, incluant dans sa critique son ministre de tutelle Jean-Louis Borloo et le président du groupe UMP Jean-François Copé au sujet du projet de loi OGM. "Il y a un concours de lâcheté et d'inélégance entre Jean-François Copé qui essaie de détourner l'attention pour masquer ses propres difficultés au sein du groupe et Jean-Louis Borloo, qui se contente d'assurer le minimum", a-t-elle précisément déclaré.

Les députés ont achevé hier soir leurs travaux sur le projet de loi, dont l'examen, commencé le 1er avril, a été une course d'obstacles, marquée au dernier jour par la fronde de l'UMP contre Nathalie Kosciusko-Morizet.

Le vote solennel sur le projet intervient aujourd'hui.

Les députés UMP, furieux de la tournure prise par les débats, ont étrillé NKM et exigé du gouvernement de la "lisibilité" sur ce dossier sensible. L'adoption surprise de plusieurs amendements de la gauche a fini par les faire sortir de leurs gonds sur ce texte sensible, découlant du Grenelle de l'Environnement et dont le Sénat a eu la primeur en février.

"Quand un amendement vient de la gauche et que le gouvernement s'en remet à la sagesse de l'Assemblée, ça veut dire tout simplement qu'il l'approuve", a fait valoir Jean-François Copé. Le patron des députés UMP faisait notamment référence à l'adopti