«On demande une augmentation des salaires plus importante que les 2,5% auxquels on a eu droit»
, explique Béatrice, qui travaille au Monoprix de Courcelles. Avec elle, une centaine de salariés de l’enseigne se sont retrouvés devant le siège des Galeries Lafayette - groupe auquel appartient Monoprix - à Paris, ce vendredi.
Catherine, salariée à Monoprix Opéra, enchaîne: «Si on se plaint de cette faible augmentation, c'est parce que le Smic va être augmenté normalement de 2,8% en juillet. Ce qui signifie que nos salaires augmentent moins vite que le salaire minimum.» «Et puis, avec tous les bénéfices que fait le groupe, il pourrait les partager avec ses salariés», rebondit Nadine, qui travaille au même magasin, à Opéra.
L'augmentation des salaires n'est pas la seule revendication des grévistes: fin du temps partiel imposé, afin de passer à temps complet, fermeture des magasins à 20 heures au plus tard, et non 22 heures ou minuit comme c'est le cas dans la plupart de magasins de l'enseigne, et ne plus travailler les jours fériés. «On voudrait également que la direction reconnaisse notre ancienneté pour nos salaires», précise Nadine.
Un mouvement peu suivi
Cependant, il semblerait que le mouvement soit peu suivi dans les magasins. Selon la direction, moins de dix magasins, essentiellement à Paris sur les plus de 300 que compte l'enseigne, étaient touchés par la grève à la mi-journée. «On compte 120 grévistes sur les 20.000 coll