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Dans 48 heures, plus de Lucky Strike dans les tabacs

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Certains paquets portent des mentions interdites telle que «subtilité des arômes». Le juge a donné 48 heures pour que ces paquets soient retirés de la vente.
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publié le 21 avril 2008 à 7h00

Le juge des référés de Paris a donné lundi 48 heures à Altadis Distribution France (groupe Imperial Tobacco) pour cesser «d'importer et distribuer» en France les paquets de cigarettes de marque Lucky Strike, où est inscrite «une publicité interdite en faveur du tabac».

«L'interdiction est prononcée sous astreinte de 100 euros par paquet distribué aux débitants de tabac à l'expiration d'un délai de 48 heures suivant la signification de l'ordonnance», a décidé le juge Louis-Marie Raingeard de la Blétière, qui avait été saisi par le Comité national contre le tabagisme (CNCT).

British American Tobacco (BAT) va faire appel de cette décision, a affirmé à l’AFP Yves Trevilly, directeur des relations institutionnelles du fabricant des Lucky Strike.

«Dans un souci de respect de la loi, BAT a pris toute mesure utile pour appliquer l'ordonnance en référé», a assuré par ailleurs BAT dans un communiqué, soulignant que les détaillants pouvaient quand même continuer de vendre les paquets qu'ils avaient en stock.

Le CNCT avait argué que les sept paquets différents de la marque Lucky Strike étaient utilisés «comme moyen de communication avec le consommateur», ce qui est contraire au Code de la santé publique.

Certains paquets portent des mentions telle que «subtilité des arômes» ou «fraîcheur et originalité de la menthe poivrée associée à la richesse du tabac burley», selon les attendus du jugement, que s'est procuré l'AFP.

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