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Air France-KLM ne veut plus d'Alitalia

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Le groupe franco-néerlandais a retiré son offre de rachat de la compagnie italienne, en situation critique. Petit espoir cependant pour Alitalia: Berlusconi a obtenu de Poutine la reprise des contacts avec Aeroflot.
par LIBERATION.FR (AVEC SOURCE AFP)
publié le 22 avril 2008 à 7h00

Il n’y avait plus de discussions depuis trois semaines. Cette fois, c'est officiel: Air France-KLM se retire totalement du dossier de rachat d'Alitalia. Le groupe franco-néerlandais a annoncé lundi soir qu’il n’était plus intéressé par la compagnie italienne.

«Les engagements contractuels pris le 14 mars en vue du lancement d'une offre publique d'échange sur Alitalia [ne sont] plus valides», écrit Air France-KLM dans un communiqué.

Air France-KLM avait abandonné les négociations le 2 avril après avoir jugé irrecevable la proposition des syndicats italiens, qui lui demandaient notamment de conserver l'ensemble des activités de la compagnie. Mais cinq jours plus tard, le groupe franco-néerlandais était resté ferme sur son projet de reprise, jugeant qu'il était «le seul de nature à permettre» le retour de la compagnie italienne «à la croissance rentable dans des délais rapides».

Alitalia étant au bord de la faillite, un Conseil des ministres italien devrait se tenir à Rome dans les prochaines quarante-huit heures pour examiner les conséquences du retrait de l’offre franco-néerlandaise.

Sur le plan politique, la plus grande confusion règne sur le dossier. Le gouvernement sortant de Romano Prodi avait accepté de vendre à Air France-KLM la participation de 49,9% de l’Etat italien dans Alitalia. Mais Silvio Berlusconi, vainqueur des législatives il y a une semaine, s’y opposait au profit d’une solution italienne, avant d’accepter du bout des lèvres l’option f