Deux semaines après l'échec de sa tentative de rachat de Yahoo pour 47,5 milliards de dollars (30,5 milliards d'euros), Microsoft revient à l'attaque. En y mettant les formes. Toujours à la recherche de son arme anti-Google pour rattraper son retard dans l'Internet, le géant américain des logiciels a annoncé dimanche vouloir conclure «une transaction» avec le portail, sans donner plus de détails. «Microsoft continue à explorer et envisager des alternatives pour améliorer ses services en lignes et ses activités publicitaires» indique la multinationale de Redmond, près de Seattle. Elle prend soin de préciser qu'il ne s'agira plus cette fois d'acquérir «la totalité de Yahoo», sans toutefois exclure qu'une nouvelle offre globale puisse à terme être faite.
Selon des sources anonymes citées par le Wall Street Journal, Microsoft a proposé à Yahoo un accord de coopération au terme duquel Yahoo insérerait des encarts publicitaires vendus par Microsoft sur ses pages de recherches. Une solution qui aurait pour Microsoft l'avantage de court-circuiter un accord de sous-traitance du même type déjà testé avec succès entre Yahoo et Google.
Modeste. Avec seulement 9% de part de marché de la publicité dans les moteurs de recherche, selon l'institut Comscore, Microsoft reste un acteur modeste face aux 21% de Yahoo et surtout aux 60% de l'omnipotent Google. D'où cette proposition d'un couplage publicitaire qui, à la différence de celui entre Yahoo et Google, ne pose pa