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Au G8 Environnement, le Japon en pointe contre les gaz à effet de serre

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publié le 26 mai 2008 à 3h36

Déployer des efforts radicaux pour réduire plus vite que prévu, à l'échelle mondiale, les émissions de gaz à effet de serre (GES). Deux mois avant le sommet du G8 qui doit se tenir au lac Toyako, à Hokkaido (nord du Japon) en juillet, tel est l'appel lancé ce week-end à Kobe par le gouvernement japonais à l'occasion d'un G8 Environnement destiné à préparer un nouveau traité sur le réchauffement climatique (le protocole de Kyoto expire en 2012).

«Renaissance». Depuis samedi, la réunion révèle de nouvelles divergences entre les Etats sur les méthodes. Devant les ministres de l'Environnement du G8 - parmi lesquels la Française Nathalie Kosciusko-Morizet -, Kiyoshi Kurokawa, conseiller scientifique du Premier ministre japonais, a estimé que, plus de cinq cents ans après Gutenberg, le monde devait oeuvrer de toute urgence à une «nouvelle Renaissance» pour réduire le réchauffement climatique, en utilisant les «technologies modernes et le savoir scientifique».

Effet d'annonce ? Pas seulement. Le Japon, «bon élève» du film Une vérité qui dérange de David Guggenheim avec Al Gore - toujours à l'affiche à Tokyo deux ans après sa sortie -, veut montrer la voie. Jeudi, un institut de recherche affilié au gouvernement (l'Institut national d'études sur l'environnement) a livré 12 propositions. Le Japon veut ainsi multiplier les constructions de maisons «intelligentes» et écolos, et de bureaux d'entreprises fonctionnant à l'énergie solaire ; encourager les i