Ça devrait passer. Le député UMP Michel Raison, pourtant à la base inquiet des conséquences pour le petit commerce des nouvelles règles d'implantation des grandes surfaces prévues par la loi de modernisation de l'économie (LME), devrait se ranger derrière l'accord obtenu entre Matignon et la majorité, comme d'autres députés. Il ne se prive cependant pas de dénoncer la trop forte influence de Michel-Edouard Leclerc sur la préparation du projet de loi.
Matignon et la majorité sont parvenus à un accord sur l'installation de nouvelles grandes surface. Cet accord calme-t-il vos craintes?
Puisque qu'il y a accord, on se rangera derrière. Il y aura pas mal de sagesse de la part des députés. Il y a eu tellement d'investissement entre Patrick Ollier, Christian Jacob ou Catherine Vautrin, les députés qui ont négocié sur la loi avec Matignon, que ça devrait passer. Cet accord n'a pas été fait en catimini. Parfois, des accords sont passés entre trois personnes et on découvre ça le lendemain. Ce n'est pas le cas. Je respecterai l'accord, mais sur le plafond de 15 000 habitants au-delà duquel les communes ne pourront pas saisir la Commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) sur les installation de plus de 300 mètres carrés, je n'étais pas trop chaud. Dans le texte initial de l'amendement, si le maire jugeait que c'était délicat, il pou
«Sarkozy écoute un peu trop les arguments de Michel-Edouard Leclerc»
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par Propos recueillis par François Vignal
publié le 2 juin 2008 à 7h00
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