Nicolas Hulot et sa Fondation ont regretté ce matin le retard pris dans la traduction du Grenelle de l'environnement et jugé qu'un an après le lancement du processus, il était temps d'entrer "dans le concret", dans un commentaire diffusé sur son site internet.
"Si la réponse à la crise écologique est une priorité du gouvernement, pourquoi faut-il tant de temps pour entrer dans le concret?", demande Nicolas Hulot en introduction d'un "rapport d'étape" mis en ligne sur le site du Pacte Ecologique.
Rappelant que le projet de loi Grenelle présenté fin avril devait initialement être discuté au Parlement en juin, il note qu'il "est aujourd’hui question de repousser cette échéance à l’automne".
Cela est d'autant plus regrettable, selon lui, que "l’adoption de la loi en juin donnerait un signal positif à nos partenaires européens, à la veille de la présidence française de l’Union européenne" à partir du 1er juillet.
En outre, il réclame la publication des conclusions de Bercy sur la taxe carbone "avant l'été" pour une entrée en vigueur en janvier 2009.
Rebaptisée "Contribution Climat Energie", la taxe carbone, qui doit s'appliquer à tous les produits en fonction de leur contenu en CO2, était à l'origine une proposition du Pacte écologique de Nicolas Hulot et considérée par lui comme le "véritable test du Grenelle".
Elle devait être mise à l'étude au ministère de l'Economie qui devait rendre ses conclusions "avant le printemps 2