Des agences immobilières commencent à fermer leurs portes, le nombre de transactions ayant fortement chuté depuis le début de l'année dans un contexte de ralentissement du secteur.
«C'est un mouvement de balancier économique normal et sain en raison de la baisse de l'activité des transactions», affirme Jean-François Buet, secrétaire général de la Fnaim (Fédération nationale de l'immobilier), qui n'a pas encore recensé le nombre de cessations d'activité.
Au début de l'année, Bernard Cadeau, président d'Orpi, le premier réseau en France, avait prédit que «l'année 2008 verrait la fermeture probable de nombreuses agences immobilières», ajoutant «que ce ne serait que justice».
Le net ralentissement de l'immobilier en France a été confirmé fin mai, avec l'annonce d'un effondrement des ventes de logements neufs au premier trimestre (-27,9% sur un an) et une chute du nombre des mises en chantier, selon le ministère de l'Ecologie.
«Globalement, la baisse du nombre des transactions est d'environ 20% sur le marché de l'ancien», affirment Patrick-Michel Khider et Bernard de Crémiers, co-présidents de Laforêt Immobilier, un réseau qui compte 850 agences.
Cette chute des transactions est estimée à 15% par Hervé Bléry, directeur général de Century 21, qui prévoit pourtant de porter le nombre de ses agences, en franchise, de 950 à 1.000 fin 2009.
«Mais cette progression s'effectuera avec 100 nouvelles agences alors qu'il y aura 50
La crise fauche aussi les agences immobilières
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publié le 7 juin 2008 à 7h00
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