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L'industrie indienne prête à jouer un rôle dans DreamWorks

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Cinéma .
publié le 28 juin 2008 à 4h04

De notre correspondant en Inde Si l'accord aboutit, il donnera naissance au premier grand partenariat entre Hollywood et Bollywood. Le célèbre studio fondé par Steven Spielberg, DreamWorks, est en effet en négociation avec Reliance Big Entertainment (RBE), la filiale divertissement de l'un des plus grands conglomérats indiens, Reliance Anil Dhirubhai Ambani Group (R-Adag). Propriété de Anil Ambani, le sixième homme le plus riche de la planète, R-Adag pourrait entrer au capital du studio américain à hauteur de 500 millions de dollars (317 millions d'euros). Voire 600 millions de dollars.

Droits. Racheté par Paramount (groupe Viacom) en 2006, DreamWorks ne cache pas sa volonté de se séparer de son propriétaire, afin de retrouver son indépendance, et surtout les droits sur ses films. Des négociations sont en cours avec plusieurs partenaires potentiels, mais, d'après la rumeur, Reliance serait le mieux placé. Ce choix peut paraître étonnant puisque le groupe indien, dont les activités vont de l'énergie aux télécoms en passant par les fonds d'investissements, n'était jusqu'ici pas orienté vers le cinéma. Mais la direction a l'ambition de propulser RBE dans le top mondial du divertissement.

Et quand Anil Ambani décide quelque chose, il s'en donne les moyens : RBE promet un investissement d'un milliard de dollars à Bollywood dans les deux ans à venir. Depuis janvier, elle a aussi racheté 170 salles de cinémas en Inde, et 250 aux Etats-Unis. «Quand on a des ambitions mondiales, Hol