Au Creusot, où il est en déplacement, Nicolas Sarkozy a annoncé ce matin la construction en France d'un deuxième réacteur nucléaire de troisième génération EPR, conçu par le groupe Areva,
Le président français Nicolas Sarkozy a insistésur la nécessité de développer ce type de production électrique pour faire face à la crise énergétique.
Le chef de l'Etat a profité d'un déplacement à l'usine d'ArcelorMittal (acier) au Creusot pour annoncer ce deuxième réacteur de troisième génération EPR ("European Pressurised water Reactor", à eau pressurisée).
EPR est développé par le groupe nucléaire français Areva et l'Allemand Siemens. Deux sont en cours de construction, en Finlande et à Flamanville (Manche).
La construction de ce dernier, qui, à terme, devrait prendre le relais d'une bonne partie des 58 réacteurs du pays, a démarré en décembre pour une entrée en service programmée en 2012.
Selon Nicolas Sarkozy, la nouvelle centrale EPR sera "indépendante de celle de Flamanville".
Anne Lauvergeon, présidente d'Areva, premier groupe nucléaire mondial, était à ses côtés au Creusot, ainsi que la ministre de l'Economie Christine Lagarde.
EDF s'est dit prêt jeudi à construire ce deuxième EPR français, dont la décision d'implantation devra être prise "d'ici à 2009", selon le chef de l'Etat et dont la première pierre pourrait être "posée en 2011".
"L'ère du pétrole bon marché, c'est fini. Le nucléaire est plus que jamais une industrie d'avenir et une énergie indispensable", a justifié