Une semaine après la fuite d'effluents radioactifs survenue sur le site du Tricastin, le ministre de l'Ecologie Jean -Louis Borloo a annoncé hier sa volonté de faire vérifier les nappes phréatiques près de toutes les centrales nucléaires françaises, et a saisi Ile Haut-Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire afin que toute la transparence soit faite sur cet incident. Dans un communiqué, l'ONG Greenpeace se félicite de ces decisions, qu'elle juge pourtant tardives et insuffisantes et appelle à la réalisation d'un " bilan global des problèmes de pollution que pose le nucléaire". Entretien avec Frédéric Marillier, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace France.
Que pensez-vous de la décision de Jean-Louis Borloo?
On se félicite que le ministre ait demandé un bilan plus global car l'incident sur le site du Tricastin montre qu'il ya eu de nombreuses erreurs faites par l'industriel puis par les autorités publiques qui n'ont pas pris de suite les bonnes mesures de précaution.
En outre, il ya sur le site une contamination radioactive inexpliquée, liée probablement à des activités militaires anciennes, ce qui souligne une fois de plus l'opacité qui entoure les sites nucléaires.
Est-ce une mesure suffisante?
La réaction de Borloo est logique et respectable mais il ne faut pas se limiter aux seules centrales :l'incident de Tricastin le montre bien car l'incident n'est pas, common le dit , survenu sur le site de