EDF a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi que "les conditions permettant un développement majeur" en Grande-Bretagne n'étaient "pas réunies", semblant renoncer au rachat du britannique British Energy alors que des informations faisaient état d'une offre imminente. "Après des discussions approfondies, EDF estime que les conditions permettant un développement majeur en Grande-Bretagne ne sont pas réunies à ce jour", a affirmé le groupe public dans un bref communiqué, sans faire explicitement référence à British Energy.EDF ajoute qu'il "tiendra comme prévu" une conférence de presse vendredi matin, en précisant qu'elle portera "sur les résultats semestriels", alors que le groupe avait refusé jusque là de préciser l'ordre du jour de cette réunion pour les journalistes et les analystes financiers.
Une source proche du dossier avait indiqué jeudi soir à l'AFP que le conseil d'administration d'EDF, premier électricien européen, avait validé une offre de rachat de British Energy, sans en préciser le montant. Selon l'agence financière Dow Jones, le conseil d'administration de British Energy aurait accepté cette offre, qui concerne la part du gouvernement britannique dans British Energy, soit 35,2% du capital.
Cette offre valoriserait l'ensemble du groupe britannique à environ 15,5 milliards d'euros (12,2 milliards de livres), soit un montant de 5,45 milliards à débourser pour EDF, selon des calculs de l'AFP. Plusieurs informations faisaient état ces derniers
Pour EDF, les conditions d'un développement en Grande-Bretagne «pas réunies»
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par AFP
publié le 1er août 2008 à 7h00
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