La pollution aux hydrocarbures, détectée dimanche dans le golfe de Galeria (Haute-Corse), non loin de la réserve naturelle de Scandola, n'était plus visible lundi en milieu d'après-midi d'après de la préfecture maritime à Toulon.
"Un hélicoptère de la Sécurité civile a survolé la zone et n'a rien vu", a déclaré un porte-parole de la préfecture maritime.
Il a précisé que La Carangue, bâtiment d’assistance et de dépollution de la Marine nationale déployé sur les lieux de la pollution, avait quitté la zone vers 17H, "estimant qu'elle avait fini ses opérations de brassage mécanique" pour la disperser.
L'utilisation de dispersants est exclue en raison de la proximité de la réserve de Scandola, inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco.
Un autre vol est prévu mardi matin pour vérifier qu'il n'y a plus aucune trace.
Jean-Marie Dominici, un agent du Parc régional de Corse, responsable de la réserve de Scandola qui se trouvait à bord de La Carangue, a déclaré avoir aperçu dimanche soir des galettes de goudron et des nappes d'huile en surface. Il avait évoqué l'hypothèse d'un dégazage sauvage datant d'il y a une semaine ou dix jours qui avait dérivé vers les côtes occidentales.
Le commandant de La Carangue a, lui, indiqué qu'il s'agissait d'une pollution aux "eaux de cale" et non pas issue du dégazage d'un pétrolier.
"Ces eaux qui ont servi à nettoyer les fonds de cale peuvent contenir des hydrocarbures, des huiles et des graisses", a expliqué la préfecture maritime, préci