L'ex-patron et fondateur du géant sud-coréen Daewoo, Kim Woo-choong, amnistié après sa condamnation en 2006 à dix ans de prison pour fraude et détournement de fonds, a plaidé coupable, mercredi, dans un autre dossier relatif à des dissimulations d'avoirs, selon l'agence Yonhap.
M. Kim, 72 ans, a reconnu avoir dissimulé quelque 115 milliards de wons (111 millions de dollars) afin de les soustraire à la justice.
"Je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre, mais j'en profite pour m'engager à mener une vie exemplaire", a déclaré au magistrat devant lequel comparaissait le septuagénaire cité par l'agence de presse sud-coréenne.
La justice a lancé de nouvelles poursuites le mois dernier contre l'ancien PDG de Daewoo suspecté d'avoir soustrait ces fonds par le truchement d'un société fantoche.
Le parquet a néamoins fait savoir qu'il n'allait requérir qu'une peine de prison avec sursis au motif que le prévenu avait coopéré avec l'enquête.
Kim Woo-choong avait été condamné en novembre 2006 à huit ans et demi de prison pour fraude et détournement de fonds en liaison avec la faillite retentissante de son empire en 1999. Après avoir vu sa peine commuée un mois plus tard en sursis, M. Kim a bénéficié, en décembre 2007, d'une amnistie présidentielle.
Le fondateur de l'empire sud-coréen était poursuivi pour avoir gonflé les actifs du groupe, une des plus importantes de l'Histoire avec 82 milliards de dollars de dettes, soit plus que les scandales entourant les groupes américains WorldCo