Hausse contestée, mais hausse effective. C'est aujourd'hui que l'augmentation des prix de l'énergie - annoncée le 6 août- entre en vigueur. Pour les particuliers, le tarif du gaz s'alourdit donc de 5 %, et celui de l'électricité de 2 %. Sur la facture, l'impact par foyer devrait être, en moyenne, de l'ordre de 5 euros par mois, selon le gouvernement.
Justifications. Et si ce genre de hausse n'est jamais bien accueillie, celle-ci fait particulièrement tiquer. La date de sa mise en oeuvre laisse à penser que le gouvernement a voulu profiter de l'été pour glisser une hausse qu'il avait dit vouloir éviter en juillet. De plus, cette hausse ne risque pas d'améliorer le pouvoir d'achat des ménages : «L'Etat explique qu'il fait tout pour le pouvoir d'achat, mais on voit qu'il a renoncé», dénonce le député (PS) François Brottes. Pire, l'augmentation du gaz paraît injustifiée.
Alors que les prix du pétrole se rafraîchissent, ceux du gaz - dont les tarifs sont indexés sur ceux du baril - augmentent pour la troisième fois depuis le début de l'année, après les hausses de janvier (+ 4 %) et d'avril (+ 5,5 %). «La hausse est d'autant plus surprenante que le cours du pétrole est retombé au niveau où il était lors de la dernière augmentation. Comment justifier alors cette nouvelle hausse ?» s'interroge l'association de consommateurs Consommation logement et cadre de vie (CLCV). Chez GDF, on explique que les coûts d'approvisionnement ont augmenté. Et que «ces évolutions de tar