La controverse continue autour des normes de sécurité sur le chantier du premier réacteur nucléaire de troisième génération (EPR), à Olkiluoto,dans le sud-ouest de la Finlande. Dernier rebondissement : Helsinki a demandé hier à l'autorité finlandaise de sûreté nucléaire (Stuk) de s'expliquer sur ses méthodes d'inspection des soudures sur le site d'Olkiluoto 3. La veille, la Stuk avait remis un rapport au ministre de l'Economie, rejetant toute négligence dans ces contrôles.
Le 13 août, Greenpeace avait réclamé l'arrêt immédiat de la construction de l'EPR. Affirmant détenir des documents confidentiels, l'organisation mettait en cause le français Areva, qui aurait «autorisé, pendant plus d'un an, que le travail de soudure soit réalisé sans que les procédures ne soient approuvées». Greenpeace affirmait en outre que le travail de supervision était effectué «par des personnels non qualifiés», tenus au silence. Dans son rapport, la Stuk déclare n'avoir constaté «aucune défaillance» dans la planification et la mise en oeuvre des travaux de soudure. Elle dit avoir «systématiquement contrôlé toutes les soudures significatives pour la sécurité». Quant à la compétence des ouvriers, «elle est établie», et leur réserve, imposée par Bouygues Travaux Publics, découlerait d'une clause de confidentialité «courante». Les salariés seraient en fait tenus de rapporter toute défaillance. Au ministère de l'Economie à Helsinki, on se dit «satisfait» de