La rapide extension des cultures destinées aux agro
en Amérique latine profite à l'agrobusiness mais pas aux populations locales, selon un rapport publié aujourd'hui par un réseau d'organisations de défense de l'environnement.
Dans ce rapport, Les Amis de la Terre affirment que les agro
, dont le Brésil s'est fait le champion, accroît la déforestation, menace la biodiversité, conduit à l'éviction des petits paysans et remplace les cultures vivrières, à un moment où les prix des produits alimentaires sont au plus haut.
Paul de Clerck, un des responsables de la campagne de l'ONG, a estimé dans un communiqué que
«plus de biocarburants signifie que l'agrobusiness, les spéculateurs financiers et les grands propriétaires vont faire de larges profits aux dépens de la population et de l'environnement»
.
Le document est publié simultanément à Bruxelles, Montevideo et Porto Alegre (sud du Brésil), à la veille d'un vote au Parlement européen sur l'utilisation des
dans l'Union européenne qui envisage d'imposer jusqu'à 10% de
dans les véhicules d'ici à 2020.
Après les Etats-Unis, qui produisent des
avec du maïs, le Brésil est le second producteur mais le premier exportateur mondial. Le géant sud-américain, qui produit de l'éthanol à partir de la canne à sucre, se défend de menacer la forêt amazonienne et de diminuer l'offre de nourriture.
Les Amis de la Terre, premier réseau écologique mondial présent dans 70 pays, soulignent que les pays d'Amériq