Suite à la forte baisse de l'action Dexia (23,14% à 7,74 euros ce matin à 10h06) à la Bourse de Paris, l'Etat belge s'est dit prêt à secourir la banque franco-belge Dexia, de la même façon qu'il avait a soutenu Fortis, a indiqué ce lundi le ministre belge des Finances Didier Reynders. Le gouvernement belge donne pour Dexia «la même garantie qu'on ne laissera personne au bord de la route, personne en difficulté», a précisé Didier Reynders, sur la réponse qui pourrait être apportée en cas de problèmes chez Dexia.
«Nous sommes évidemment attentifs à la situation de l'ensemble des banques», a-t-il déclaré. «Quel que soit l'actionnaire, quel que soit le partenaire, notre première préoccupation, c'est l'épargnant, c'est le système financier lui-même. Il y a parfois des responsabilités à prendre.»
A l'origine de la chute de l'action, les révélations ce lundi du Figaro : «Selon certaines sources, une augmentation de capital pourrait être annoncée très rapidement (par Dexia) pour reconstituer ses fonds propres et rassurer les marchés», précisant que la banque «fait partie des établissements financiers fragilisés et sous haute surveillance». Dexia, «premier banquier des collectivités locales en France et en Belgique» a réuni dimanche un conseil d'administration exceptionnel pour «évaluer la situation créée par les déboires de Fortis», a ajouté le quotidien.
Les gouvernements des trois Etats du Benelux (B