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Libération

Les Etats-Unis tombent d’accord mais le thriller gagne l’Europe

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Finance. Multiplication des tractations pour éviter la contagion bancaire.
publié le 29 septembre 2008 à 8h25
(mis à jour le 29 septembre 2008 à 8h25)

L

e scénario contagion se vérifie. L’effet domino s’est poursuivi tout au long d’un week-end très mouvementé sur le front de la plus grave crise financière. Alors qu’aux Etats-Unis, un accord sur le plan Paulson de 700 milliards de dollars a été trouvé hier soir, deux banques ont été au cœur de négociations au plus haut niveau en Europe. Londres a décidé de nationaliser une partie de Bradford & Bingley (B & B), quatrième banque britannique sur le point de disparaître. Bruxelles et Amsterdam se sont affairés, sous les auspices de la Banque centrale européenne : sauver la peau de la banque Fortis, en pleine tuerie boursière. Et éviter que les débâcles bancaires ne virent à la panique financière ce lundi.

Accord outre-Atlantique

Versement de la manne en plusieurs fois, priorité au remboursement de l’Etat, contrôle public étroit : l’ébauche d’un accord entre démocrates et républicains était dans les cartons depuis samedi. Finalement, hier soir, le négociateur républicain Judd Gregg, précisait que les deux parties s’étaient entendues et que le plan serait soumis au vote de la Chambre des représentants et du Sénat aujourd’hui.

Mais les Etats-Unis n'en ont pas fini avec les scandales. Il y a, déjà, celui de la distribution de bonus hallucinants aux dirigeants de banques en faillite (lire ci-contre). Il risque d'y avoir, selon le site du New York Times, celle du mammouth de l'assurance AIG. Sa faillite aurait coûté 20 milliards de dollars à Goldman Sachs, épargnée par les scand