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Plan Paulson, second round

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Adopté par le Sénat, le texte est revoté aujourd’hui par la Chambre des représentants.
publié le 3 octobre 2008 à 6h51
(mis à jour le 3 octobre 2008 à 6h51)

Le truculent pasteur Rocky Twyman, qui a passé tout l'été à prier dans les stations service du pays pour faire baisser le prix de l'essence, s'est planté hier devant le Capitole. Fort du succès qu'il attribue à son opération, il intercédait cette fois-ci pour «cicatriser l'économie américaine».

Mais rien n'indiquait, jeudi, que la Chambre des représentants allait suivre le Sénat, qui a adopté mercredi soir une version étoffée du plan de sauvetage de Wall Street par 74 voix contre 25. Nerveuse, la Bourse de New York a fléchi à l'ouverture des marchés, hier matin. Les 435 députés de la Chambre, qui ont rejeté lundi le plan d'un montant de 700 milliards de dollars (506 milliards d'euros) par 228 voix contre 205, doivent voter aujourd'hui sur cette nouvelle version. Celle-ci est identique à la précédente, si ce n'est que trois nouvelles dispositions, surnommées sweeteners (sucrettes), pourraient inciter les rebelles républicains et démocrates à changer d'avis. Les deux premières sont des réductions d'impôts destinées aux entreprises et aux contribuables de la classe moyenne. L'autre rehausse la garantie de l'Etat sur les dépôts bancaires de 100 000 à 250 000 dollars. Elle a pour objectif d'éviter une ruée du public sur les banques - ce qui est arrivé à Wachovia, rachetée récemment par Citibank avec l'aide de l'Etat.

«Cadeau de Noël». Le leader républicain John Boehner, à qui on demandait si suffisamment de membres de son parti voteraient pour la