Les ministres européens, réunis à Luxembourg, ont confirmé qu'une action commune de l'UE était à l'étude face à la gravité de la crise financière pour relever la
minimum des particuliers, en cas de faillite, de 20.000 euros à 100.000 euros.
Des sources diplomatiques européennes avaient indiqué dès hier soir que le projet visant à multiplier par cinq le seuil minimal de
de l'épargne
des particuliers était sur la table.
Les pays européens entendent par ce biais apporter une première réponse commune à la crise financière, après avoir jusqu'ici privilégié le chacun pour soi. Une manière aussi de rassurer les épargnants afin d'éviter des retraits massifs des comptes qui mettraient en péril les banques.
«Nous allons examiner toutes les propositions qui permettent d'insuffler de la confiance dans les marchés»
financiers, a souligné le ministre irlandais.
"Nous devons restaurer la confiance dans le système bancaire au niveau européen."
Dublin s'efforce de jouer collectif après avoir été très critiqué pour sa décision unilatérale la semaine dernière de garantir les actifs des banques irlandaises, afin de leur éviter des dépôts de bilans.
Cette initiative a suscité le courroux de ses partenaires qui y voient une protection déloyale au profit des établissements financiers irlandais, désormais plus séduisants que leurs concurrents européens pour les clients, du fait du "parapluie" de l'Etat dont ils disposent.
La Commission européenne a