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Décryptage

Les mesures de l'UE pour rassurer les banques et les marchés

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En cinq points, le plan adopté à Luxembourg par les ministres des Finances des Vingt-Sept.
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publié le 7 octobre 2008 à 17h46
(mis à jour le 7 octobre 2008 à 17h52)

Voici les points majeurs de la déclaration commune adoptée mardi par les ministres des Finances des 27 pays de l'UE pour répondre à la crise financière, lors d'une réunion à Luxembourg.

Garantie des dépôts

Après les annonces en ordre dispersé des derniers jours, les pays européens veulent harmoniser leur réponse pour rassurer les épargnants. Il est décidé de relever, pendant une période initiale d'un an, de 20.000 à 50.000 euros le seuil minimal de garantie bancaire des dépôts par personne en cas de faillite d'un établissement. Les pays qui le veulent pourront aller plus loin, jusqu'à 100.000 euros au moins.

Sauvetage des banques

Les pays européens affirment leur volonté de «soutenir les institutions financières systémiques», c'est à dire toutes les grandes banques et compagnies d'assurance dont les difficultés pourraient avoir un impact sur le système dans son ensemble.

Les Etats veulent continuer en particulier, si cela s'avère nécessaire, à intervenir pour aider des banques ou les nationaliser, comme ils l'ont fait avec Fortis, Dexia ou Bradford & Bingley. A condition que cela soit «en principe temporaire».

Salaires des dirigeants

Les gouvernements européens se réservent le droit de supprimer les parachutes dorés des dirigeants de banques sauvées grâce à des fonds publics, et d'influer sur la détermination des plus hauts salaires. «Nous veillerons de près aux intérêts des contribuables», dit le texte. De manière plus générale,