Il y a ceux qui ont de l’épargne et ceux qui n’en ont pas. Au moins, ces derniers ont un casse-tête en moins ! En France, les chaussettes sont souvent bien garnies. Livrets A, livrets de développement durable, plans d’épargne en action (PEA), épargne salariale parfois… Sans oublier l’assurance-vie. En tout, près de 3 000 milliards d’euros (hors Bourse) sont placés par les particuliers.
«Dommage, explique Didier Barbe, directeur chez PMT, unconseiller en gestion, que l'épargnant ne se pose la question de son patrimoine qu'au beau milieu des crises !» Si les épargnants étaient dans «une logique patrimoniale, dixit le spécialiste, cela leur éviterait de paniquer». Et d'inviter à une première réflexion. L'important, c'est d'avoir suffisamment de trésorerie. Ajouter à cela une pincée d'épargne de précaution, normalement au chaud sur les livrets. Ou encore les Sicav bien tranquilles. Après le reste, on s'en moque un peu. La Bourse a subi d'autres suées et les banques ont essuyé d'autres coups de chien. Pas vendu, pas foutu !
Mes fonds sont-ils garantis?
«Est-ce que je dois retirer tout mon argent ?» C'est l'une des questions qui reviennent en boucle à l'Afub (Association française des usagers des banques), relève Marie-Anne Jacquot, de l'association. «Nous, on leur dit qu'il y a des garanties», ajoute la spécialiste. Mais visiblement, cela ne suffit pas. Depuis quelques jours, chaque épargnant connaît pourtant le plafond de garantie pour ses dépôts : 70 000 euros pou