Menu
Libération

L'Etat américain injecte 250 milliards de dollars dans le capital des banques

Article réservé aux abonnés
Selon George Bush, «ces mesures ne sont pas destinées à prendre le contrôle de l'économie de marché, mais à la préserver». Le Président a en outre précisé que «le rôle de l'Etat sera limité et temporaire».
George W. Bush, aujourd'hui à la Maison Blanche. (REUTERS)
par
publié le 14 octobre 2008 à 16h55
(mis à jour le 14 octobre 2008 à 17h03)

C'est une mesure inédite aux Etats-Unis. Washington vient d'annoncer l'entrée de l'Etat américain au capital de banques, dont les neuf plus grandes. «Ces mesures ne sont pas destinées à prendre le contrôle de l'économie de marché, mais à la préserver», a déclaré George W. Bush lors d'une intervention télévisée à la Maison Blanche. «Chacun de ces nouveaux programmes comprend des clauses de sauvegarde afin de protéger l'argent du contribuable. Le rôle de l'Etat sera limité et temporaire.»

George Bush a indiqué que son administration allait utiliser une partie du plan de sauvetage de 700 milliards de dollars pour «injecter du capital dans les banques via l'achat d'actions». Le secrétaire au Trésor Henry Paulson a précisé peu après que 250 milliards seront consacrés à cet effet et que neuf grandes institutions avaient accepté que l'Etat prennent une participation à leur capital.

Cette entrée de l'Etat se fera sous la forme d'actions préférentielles, selon Paulson, qui a précisé qu'en contrepartie, ces institutions devront accepter des restrictions de «rémunération de leurs cadres supérieurs».

Les neuf grandes banques concernées sont Citigroup, JPMorgan Chase, Bank of America, Wells Fargo, Goldman Sachs et Morgan Stanley, Merrill Lynch, Bank Of New York Mellon et State Street. Ces neuf géants vont absorber 125 milliards de dollars, soit la moitié du plan consacré à l'injection de capital dans les banques.

Bush a ajouté que les nouveaux emprunts obl