La presse française se réjouit mardi du retour de l'Europe sur la scène internationale grâce à son plan commun sur la crise financière. Et, dans son enseble, elle écrit qu'un homme s'impose tout particulièrement dans cette réussite: Nicolas Sarkozy, président de fait de l'Union européenne jusqu'en décembre.
«Les flottements inquiétants d'une administration américaine à bout de souffle imposaient aux dirigeants européens de dépasser leurs égoïsmes nationaux, de renoncer à faire cavalier seul et d'assumer leur responsabilité collective. Ils l'ont fait, observe Le Monde. Le président français n'y est pas pour rien (...) Il a su jouer collectif», estime le quotidien du soir.
«Sarkozy fait bouger les lignes», titre Le Figaro dans son éditorial: «Le volontarisme de Nicolas Sarkozy et de ses homologues a davantage convaincu que celui de George Bush et de Henri Paulson. L'espoir est venu de Paris, non de Washington. Le Vieux Continent inspire la confiance, le Nouveau Monde inspire la défiance.»
Encore plus dithyrambique, La Tribune lance à Nicolas Sarkozy un «bravo, monsieur le Président!». «L'histoire montre que l'Europe n'avance que dans la c