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Libération

Caisse d'épargne: Sarkozy réclame des sanctions

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Nicolas Sarkozy à son arrivée hier à Québec où se tient un Sommet de la francophonie. (Mathieu Belanger / Reuters)
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publié le 18 octobre 2008 à 16h48
(mis à jour le 18 octobre 2008 à 16h53)

Nicolas Mérindol, directeur général des Caisses d'Epargne, a appelé aujourd'hui samedi à ne «pas faire de comparaison avec d'autres affaires médiatiques», après l'annonce de la perte de 600 millions d'euros en raison de risques pris en plein krach boursier, dans un entretien à l'AFP.

Dans son premier entretien avec la presse depuis la révélation de l'affaire qui secoue l'Ecureuil, M. Mérindol a insisté sur le fait qu'il n'y avait dans ce cas «pas de dissimulation, ni introduction dans les systèmes, ni fraude de la part des responsables», contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres établissements bancaires.

Depuis l’annonce de cette perte de l’Ecureuil, la comparaison a été faite avec l’affaire Kerviel, du nom du trader de la Société générale qui a fait perdre 5 milliards d’euros à sa banque à la suite de spéculations sur les marchés.

Dans le cas des Caisses d'Epargne, «il ne s'agit pas de sanctionner des gens payés pour faire de la spéculation ou des arbitrages sur les marchés», a-t-il indiqué, «mais qui géraient en extinction un portefeuille boursier».

«Ils ont été pris par la crise», a-t-il reconnu en affirmant que «nous sommes à l'opposé d'autres affaires médiatiques».

Répondant à de nombreuses critiques dont la presse s'est fait l'écho, M. Mérindol a jugé «intolérable de considérer (les responsables de cette perte, ndlr) comme des traders fous.»

«Une procédure est lancée», a-t-il ajouté, mais «la