Menu
Libération

La Camif touchée mais pas coulée, selon son président

Article réservé aux abonnés
Le groupe Camif est mis en difficulté par une de ses filiales mais il intéresse des «partenaires», affirme Louis Mallet.
Le groupe de vente par correspondance Camif Particuliers et la coopérative Camif SA, sa société mère, ont été placées toutes les deux en cessation de paiement. (AFP)
par JULIEN MOSCHETTI
publié le 24 octobre 2008 à 15h27
(mis à jour le 24 octobre 2008 à 15h33)

Après l’annonce hier des cessations de paiement de Camif SA et Camif Particuliers (dont 34 % appartient à la Camif SA), l’avenir des deux sociétés est désormais entre les mains du tribunal de commerce de Niort. Celui-ci examinera leurs dossiers dès lundi pour faire connaître sa décision: soit le redressement judiciaire avec poursuite d’activité, soit la liquidation judiciaire.

C'est ce qu'a annoncé ce matin, lors d'une conférence de presse à Paris, le président du groupe Camif, Louis Mallet. Selon lui, la situation des deux entreprises est sensiblement différente.

D’un côté, l’avenir de Camif Particuliers (vente à distance et magasins, 780 emplois concernés) paraît bien sombre. Malgré une recapitalisation d’environ 50 millions d’euros fin décembre 2007 qui a vu la prise de contrôle de la société par le fonds Osiris Partners/Värde à hauteur de 66%, l’entreprise est en effet en proie à de grosses difficultés de trésorerie dans un secteur— la vente par correspondance — en perte de vitesse. Le chiffre d’affaires annuel, qui devait initialement s'élever à 310 millions d’euros, n'atteindra finalement que 220 millions d’euros. Il a plongé de 33% en octobre, un effet direct de la crise financière.

«Une dizaine de partenaires potentiels»

Camif Particuliers n'aura pas réussi à temps la mutation de son modèle économique, en particulier sur internet. D'après Louis Mallet, «la vente par correspondance sous sa forme traditionnelle sera marginale à l'avenir».

Les prévi