Après l’annonce hier des cessations de paiement de Camif SA et Camif Particuliers (dont 34 % appartient à la Camif SA), l’avenir des deux sociétés est désormais entre les mains du tribunal de commerce de Niort. Celui-ci examinera leurs dossiers dès lundi pour faire connaître sa décision: soit le redressement judiciaire avec poursuite d’activité, soit la liquidation judiciaire.
C'est ce qu'a annoncé ce matin, lors d'une conférence de presse à Paris, le président du groupe Camif, Louis Mallet. Selon lui, la situation des deux entreprises est sensiblement différente.
D’un côté, l’avenir de Camif Particuliers (vente à distance et magasins, 780 emplois concernés) paraît bien sombre. Malgré une recapitalisation d’environ 50 millions d’euros fin décembre 2007 qui a vu la prise de contrôle de la société par le fonds Osiris Partners/Värde à hauteur de 66%, l’entreprise est en effet en proie à de grosses difficultés de trésorerie dans un secteur— la vente par correspondance — en perte de vitesse. Le chiffre d’affaires annuel, qui devait initialement s'élever à 310 millions d’euros, n'atteindra finalement que 220 millions d’euros. Il a plongé de 33% en octobre, un effet direct de la crise financière.
«Une dizaine de partenaires potentiels»
Camif Particuliers n'aura pas réussi à temps la mutation de son modèle économique, en particulier sur internet. D'après Louis Mallet, «la vente par correspondance sous sa forme traditionnelle sera marginale à l'avenir».
Les prévi