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Barroso et Sarkozy veulent du concret au G20

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Les appels à reformer le système financier mondial se multiplient à trois semaines du G20 qui se tiendra à Washington.
Le Premier ministre indien Manmohan Singh, Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso à Pékin le 25 octobre. (Reuters)
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publié le 25 octobre 2008 à 15h27
(mis à jour le 25 octobre 2008 à 15h41)

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso prévoit des «décisions concrètes et importantes» lors du sommet du G-20 du 15 novembre à Washington sur la crise financière.

«Des contacts bilatéraux durant ce sommet, je vois qu'il y a un consensus émergent qui rendra possible que le sommet de Washington aboutisse à des décisions concrètes et importantes», a-t-il dit à l'issue du sommet Asie-Europe (Asem).

Pour Barroso, la crise actuelle offre l'opportunité d'un «nouveau Bretton Woods», du nom des accords qui avaient fixé les règles du jeu d'un nouvel ordre financier international en juillet 1944 dans la bourgade américaine de Bretton Woods.

«C'est maintenant que nous pouvons le faire. Si nous ne pouvons pas le faire maintenant, quand le ferons-nous? Car actuellement je vois de plus en plus d'esprits ouverts à ce sujet», a-t-il relevé, se fécilitan que «les dirigeants asiatiques soient d'accord aussi rapidement avec les principes que nous avons apportés lors de ce sommet (de Pékin)

Nicolas Sarkozy a de son côté souligné à Pékin que ce sommet du G-20 devait déboucher sur du concret. En clôturant le 7e sommet Asie-Europe (Asem), le président français s'est lui aussi réjoui de «l'état d'esprit» des pays asiatiques qui «nous ont tous fait part de leur volonté que ce sommet soit conclusif». «Chacun a parfaitement compris qu"il n'était pas possible de se réunir uniquement pour parler. Des décisions seront prises.»

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