Les ténors socialistes et l'UMP ont applaudi aujourd'hui la décision du FMI de blanchir son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, de tout soupçon d'abus de pouvoir, jugeant capital que l'ancien ministre PS poursuive sa mission en pleine tempête financière.
La décision du FMI «vient clore un incident» et elle donne à DSK «les moyens d'agir pour la réforme du système monétaire international», a jugé le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande.
Réuni samedi, le conseil d'administration du Fonds monétaire international a estimé qu'il n'y avait aucun abus de pouvoir dans l'affaire d'une liaison extra-conjugale de M. Strauss-Kahn avec une subordonnée.
Mais le FMI lui a reproché une «grave erreur de jugement», dans une affaire qui a fait la Une de la presse mondiale.
L'institution avait commandé une enquête sur son directeur à la suite d'une relation extra-conjugale entre l'ancien ministre des Finances, 59 ans, et une ex-responsable du département Afrique.
L'enquête a établi qu'elle n'avait bénéficié d'aucun traitement de faveur, et qu'«il n'y a pas eu de harcèlement, ni de favoritisme ni aucun autre abus de pouvoir».
L'ancien Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, a estimé que si «à terme, on veut refonder un système financier et monétaire fonctionnant se