Guillaume Pepy, président de la SNCF, a évoqué une possible «corrélation» entre les différents actes de malveillance qui ont frappé récemment la SNCF, en notant «le même scénario» dans plusieurs incidents, dans des entretiens au Parisien Dimanche et au Journal du Dimanche.

Quatre «actes de malveillance», selon la SNCF, ont très fortement perturbé hier samedi le trafic de 160 TGV, Thalys et Eurostar. A chaque fois, des fers à béton ont été fixés sur des caténaires, situées dans l'Oise, l'Yonne et la Seine-et-Marne, touchant les lignes à grande vitesse (LGV) Nord, Est et Sud-Est.

Interrogé sur l'hypothèse d'une bande organisée, qui ciblerait les TGV, le président de la SNCF a expliqué dans le JDD ne pas le savoir «à ce stade». «Mais nous nous posons la question. Cinq des six incidents récents ont été provoqués par des fers à béton posés sur la caténaire, le fil d'alimentation électrique qui surplombe la voie.»

«C'est le cas» notamment des incidents d'hier samedi, qui ont fortement perturbé le trafic entre Lille et Paris. «Le même scénario s'était produit il y a trois semaines sur la ligne grande vitesse Est», a indiqué Guillaume Pepy.

Dans Le Parisien Dimanche, ce dernier déclare qu'«entre des actes de malveillance ou un sabotage, (il) n'exclut aucune hypothèse». «Ces événements sont trop rapprochés dans le temps pour ne pas envisager une corrélation. Tous les réseaux aériens, ro