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Libération

Sarkozy prépare le terrain à la hausse du chômage

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Le contrat de transition professionnelles des PME sera étendu.
publié le 26 novembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 26 novembre 2008 à 6h51)

En déplacement à Valenciennes (Nord) hier, Nicolas Sarkozy a confirmé ce qu’il avait annoncé à Rethel (Ardennes) le 28 octobre : le contrat de transition professionnelle (CTP) sera étendu à 18 bassins d’emplois, dont celui de Niort (Deux-Sèvres), où la Camif a fait faillite, et celui de Sandouville (Seine-Maritime), où l’usine Renault a fortement ralenti son activité. Le CTP est déjà expérimenté depuis 2006 dans 7 bassins d’emplois.

C'est un dispositif d'accompagnement renforcé des licenciés économiques de PME qui permet de toucher 80 % de son salaire brut pendant un an et de faire l'objet d'un suivi personnalisé alternant formations et recherche d'emploi. Loué pour son efficacité, le CTP est critiqué pour son coût. «Ce qui coûte cher, c'est le massacre humain de laisser des gens totalement démunis devant le chômage», a rétorqué Nicolas Sarkozy, hier, sans pour autant chiffrer le prix de sa mesure. «Je suis prêt à aller encore plus loin», a-t-il surenchéri. C'est déjà chose faite : en principe réservé aux entreprises de moins de 1 000 salariés, le CTP sera mis en œuvre pour le millier de salariés de Renault-Sandouville invités au départ ainsi que pour les gros sous-traitants de la région, tels que Faurecia, qui devrait supprimer 133 emplois à Sandouville. Pour le reste des bassins d'emplois, l'entourage de Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi, estime que «tout sera fait au cas par cas». Le CTP reste a priori destiné aux PME et «l'exten