Menu
Libération

EADS: Gergorin mis en examen pour escroquerie

Article réservé aux abonnés
L'ancien vice-président était en garde à vue depuis hier. Imad Lahoud, directement visé par la plainte d'EADS, n'a lui pas été mis en examen, pour des «raisons de procédures»
Jean-Louis Gergorin, le 11 décembre 2007, avant d'être entendu par les juges. (Reuters)
par
publié le 27 novembre 2008 à 18h45
(mis à jour le 27 novembre 2008 à 18h55)

L'ancien vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, a été mis en examen jeudi dans le cadre d'une enquête judiciaire pour «complicité d'escroquerie et d'abus de confiance» par le juge Jean-Marie d'Huy du pôle financier de Paris.

Imad Lahoud, «le principal mis en cause, n'est pour l'instant pas mis en examen pour des raisons de procédure et son présumé complice est mis en examen alors qu'il n'est pas visé par la plainte d'EADS qui ne concerne que des faits à l'égard d'Imad Lahoud», a souligné l'avocat de Gergorin Me Paul-Albert Iweins.

L'enquête a été ouverte en février 2007 à la suite d'une plainte de la société d'aéronautique et de défense européenne EADS visant nommément Imad Lahoud pour «escroquerie, faux et abus de confiance».

La société soupçonne l’informaticien Imad Lahoud, embauché par Jean-Louis Gergorin à EADS, d’avoir dépensé 84.000 euros en taxis entre octobre 2004 et mai 2006 alors qu’il disposait d’une voiture de fonction. Selon l’accusation, Lahoud aurait utilisé pour cela le code personnel de Gergorin permettant la prise en charge des frais de taxi par le groupe EADS.

«Rien à voir» avec le dossier Clearstream

Le groupe EADS reproche également à Imad Lahoud de lui avoir facturé des études qu’il aurait plagiées sur des rapports déjà achetés par EADS à d’autres sociétés.

L’ex-vice-président d’EADS a été entendu ce mercredi sous le régime de la garde à vue par des policiers de la Division nationale des investigations financi