a direction donne près de 50% de grévistes, les syndicats entre 60 et 70%. Les salariés de l'ANPE se sont massivement mobilisés ce lundi pour exprimer leurs inquiétudes sur les conditions de mise en œuvre de la fusion avec les Assedic, qui intervient en pleine remontée du chômage.
L'appel à la grève a été lancé par les huit syndicats de l'agence (SNU-ANPE, CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC, FO, Sud et Unsa), pour demander «la revalorisation des salaires, l'augmentation immédiate des effectifs et l'amélioration des conditions de travail, qui vont encore plus se dégrader avec cette fusion, a expliqué Philippe Sabater, responsable du SNU-ANPE, premier syndicat de l'agence. Avec la hausse des chiffres du chômage, la direction nous impose une fusion à marche forcée, qui se fera au détriment du travail des agents et de l'accueil des demandeurs d'emploi.»
La direction de l'ANPE a annoncé que 400 agences avaient fermé aujourd'hui, sur un total de 1.000 points d'implantation. Pour les syndicats, les estimations sont «au-dessus de 50%, proche de 60%» pour l'Unsa, 60% pour le SNU-ANPE et «près de 70% de grévistes» pour Sud. «La grève est très bien suivie, on est très satisfait, les agents ont vraiment envie de faire bouger les choses», a souligné Bernie Billey (CFDT). Pour Sud, «il s'agit du plus cinglant message adressé par les personnels, dont un grand nombre de cadres, à la direction de l'ANPE, depuis sa création en 1967».
Des manifestations