Menu
Libération

Les grandes figures de l’arnaque

Article réservé aux abonnés
publié le 15 décembre 2008 à 6h51

Alexandre Stavisky

On l'appelait «le beau Sacha». Alexandre Stavisky, le gentleman flambeur, incarné au cinéma par Belmondo, est à l'origine d'un scandale qui provoqua, en 1934, une crise politique française majeure. Quand, en décembre 1933, le directeur du Crédit commercial de Bayonne, Gustave Tissier, est arrêté pour fraude et mise en circulation de faux billets (235 millions de francs au total), on découvre vite qu'il n'est que l'exécutant du fondateur du Crédit communal, Alexandre Stavisky, qui avait monté cette escroquerie avec le député-maire de Bayonne. Stavisky s'enfuit dans son chalet de Chamonix où il sera retrouvé, tué d'une balle dans la tête.

Thérèse Humbert

C'est la «banquière des Années folles», à qui Simone Signoret a prêté ses traits. En 1879, Thérèse Humbert prétend avoir reçu d'un millionnaire américain, Robert Crawford, une partie de son héritage. Ce qui lui permet d'obtenir d'énormes prêts en utilisant le soi-disant héritage comme garantie. L'escroquerie durera vingt ans. Lorsqu'un juge décide enfin d'ouvrir le coffre-fort contenant les documents prouvant l'héritage, il ne trouve… qu'un bouton de guêtre et une pièce d'un penny.

Michael Milken

Il a inspiré Oliver Stone pour son film Wall Street. Banquier d'affaires à la Drexel Burnham Lambert, Michael Milken a, dans les années 80, inventé les «junk bonds» ou obligations pourries, qui ont acculé des dizaines de petites sociétés à la faillite.

Robert Maxwell

De ce t