La Seat Ibiza à 18 425 euros (- 2500 euros) ; la Honda Jazz à 13 300 euros (- 4350 euros) ; l'Opel Astra à 13 900 euros (- 7 220 euros)…C'est la grande solderie des véhicules neufs vendus en Espagne, septième puissance mondiale du secteur, où les «charrettes» sociales n'en finissent pas. Plus encore qu'ailleurs, la crise s'est traduite par une brutale chute des ventes de voitures, de l'ordre de 40 % sur un an. Rien d'étonnant à ce que les concessionnaires cherchent par tous les moyens possibles à écouler des stocks de véhicules qui commencent à prendre la poussière. A la télévision, dans la presse, et surtout sur Internet, les offres se succèdent, et notamment les «deux voitures pour le prix d'une». Les organisations de défense des consommateurs recommandent même d'acheter actuellement car, dit l'une d'elles, «les prix ne pourront pas baisser beaucoup plus, sans quoi les vendeurs ne feront plus de marge». D'après la fédération des concessionnaires, la Faconauto, la chute des prix a été de 18 % au premier semestre 2008, soit 2 027 euros de moyenne par voiture. Dans un pays ultra-endetté (48 % du revenu des ménages est consacré au remboursement des traites), l'acheteur potentiel retarde au maximum son acquisition. «Lorsqu'il achète, le client choisit la gamme en dessous, un modèle plus petit, plus économique et plus écologique [car il bénéficie d'aides de l'Etat, ndlr]», explique-t-on à l'Union des consommateurs d'Espagne, l'UCE.
La mode est aux véhicules d