Tout doit disparaître. Profitant de la mise en place d'une «prime à la casse» gouvernementale de 1 000 euros pour le délestage d'un véhicule de plus de dix ans et pour tout rachat d'un véhicule neuf émettant moins de 160 grammes de CO2, les constructeurs français alignent les cadeaux.
Déstockage oblige, Citroën double la prime à la casse jusqu'à fin janvier, Renault l'a étendue aux véhicules de plus de huit ans et au rachat de certaines occasions très récentes et Peugeot fait de même jusqu'à fin décembre. Des offres promotionnelles diverses se greffent ici et là, à grand renfort de communication. «La France avance, Renault accélère», dit la campagne de pub qui s'affiche un peu partout dans l'Hexagone. Une Scenic se vend ainsi 16 300 euros pour tout achat avant le 31 décembre. Soit, en plus de la prime à la casse, une remise de 3 700 euros. Chez Citroën, une C1 est accessible à 5 990 euros.
Internet. Les constructeurs sont d'autant plus enclins à brader les prix que c'est l'Etat qui paie la différence. «Entre les 1000 euros de prime à la casse pour la reprise de l'ancien véhicule et le bonus vert de 700 euros sur la Citroën C1, l'Etat prend au total en charge 1 700 euros sur les 3 200 euros de remise accordés au client, soit 35 % de réduction sur le modèle de base», explique un concessionnaire situé en région parisienne et dont les affaires ont bien repris depuis le début du mois. «On peut atteindre des remises de 25 % sur certains véhi