Chrysler, le plus petit des constructeurs américains, va fermer l’ensemble de ses usines pendant un mois, le temps d’écouler les invendus qui s’accumulent, à la suite de l’effondrement du marché automobile aux Etats-Unis.
Le constructeur d’Auburn Hills (Michigan), dont le sort est suspendu à une aide financière rapide de Washington, a annoncé mercredi une prolongation des congés déjà prévus pour les fêtes de fin d’année.
«Toutes les capacités de production de Chrysler seront interrompues après la dernière équipe vendredi 19 décembre. Les salariés concernés ne retourneront pas travailler avant le lundi 19 janvier 2009», a indiqué le groupe dans un communiqué.
Cette décision concerne 30 sites en Amérique du Nord, qui emploient environ 46.000 personnes, a précisé à l’AFP David Elshoff, un porte-parole de Chrysler. Les ouvriers concernés par cette mise au chômage technique percevront une rémunération partielle, a-t-il ajouté.
Le groupe a indiqué avoir fait part un peu plus tôt dans la journée de cette initiative à ses salariés et au syndicat automobile américain, l’UAW.
Eviter la faillite
Cette initiative survient alors que Chrysler, tout comme ses pairs General Motors et dans une moindre mesure Ford, attend le déblocage d’une aide fédérale d’urgence pour éviter la faillite. Chrysler a dit être menacé par une crise de liquidités dans les toutes prochaines semaines.
Mercredi soir, le président américain George W. Bush a dit que son administration annoncerait «relativement vite» sa décis