L’aide d’urgence de la Maison Blanche en faveur des constructeurs automobiles américains, avec un plan de sauvetage de 13,4 milliards de dollars, assorti de conditions très sévères a ranimé quelques espoirs vendredi, mais l’enthousiasme reste mesuré face à la dégradation de l’économie mondiale.
Le président américain George W. Bush, longtemps réticent à utiliser au profit de l’automobile des fonds votés pour les banques, a expliqué qu’il aurait été irresponsable de laisser tomber les constructeurs américains.
Soulagée par le déblocage de cette aide, la Bourse de New York a ouvert en nette hausse vendredi: le Dow Jones gagnait 1,18% et le Nasdaq 1,69% à 14H35 GMT.
Assortie de conditions drastiques, cette bouée de sauvetage lancée au secteur automobile américain doit permettre de sauver de la faillite les grands constructeurs. Ces sommes bénéficieront à General Motors et à Chrysler.
Pour assurer leur retour à la rentabilité, les constructeurs automobiles américains vont recevoir rapidement 13,4 milliards de dollars. Ensuite, une deuxième tranche de 4 milliards de dollars sera mise à disposition en février, sous réserve du déblocage de la deuxième partie des fonds du plan Paulson par le Congrès.
Pas question toutefois pour l’Etat fédéral et le Trésor, qui gère ce plan, de signer un chèque en blanc aux entreprises. Si ces firmes ne sont pas devenues viables d’ici le 31 mars 2009, elle devront rembourser l’ensemble des sommes qui leur ont été avancées.
En réclamant des efforts, tant de