C’est l’effet domino appliqué à la chaîne de production automobile. Les constructeurs ferment leurs usines pour réduire leurs stocks et invitent leurs salariés au départ, les autres maillons leur emboîtent le pas.
Les plans
Après Faurecia qui annonçait 1 215 suppressions d'emplois il y a une semaine, c'est au tour de l'équipementier Valeo de prévoir une réduction d'effectifs de 5 000 postes dans le monde, dont 1 600 en France et 1 800 en Europe, soit 10 % des employés. Le détail du plan sera donné le 8 janvier lors du comité d'entreprise européen, mais le groupe annonce qu'il s'agira de «volontariat».
Le contexte
Valeo souligne que la baisse de la production automobile «s'est accélérée au quatrième trimestre», avec un recul estimé à plus de 20 % au niveau mondial, à près de 30 % en Europe de l'Ouest et 38 % en France. «On va perdre de l'argent au quatrième trimestre», anticipe le groupe, en tablant sur un chiffre d'affaires en baisse de 25 % et une marge opérationnelle («mop») négative sur la même période. Le groupe, qui s'était fixé comme objectif une «mop» de 3,6 % du chiffre d'affaires en 2008, a revu ses ambitions autour d'un hypothétique 2,6 %. Salariés en CDD et intérimaires ont été remerciés. Des fermetures d'usines allant de quinze jours à un mois sont déjà en vigueur dans une majorité des sites français, mettant les personnels de production au chômage partiel, régime qui leur assure 50 % de leur salaire brut.
La santé
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