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Libération

Alitalia : Air France-KLM plus que jamais en piste

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Aérien. Berlusconi pourrait prendre une décision samedi.
publié le 6 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 6 janvier 2009 à 6h51)

La série fleuve «sauvons Alitalia» connaît-elle sa dernière saison ? Hier, selon la presse italienne, Air France-KLM tenait à nouveau la corde. Et la énième tentative de sauvetage de la compagnie italienne est annoncée comme la bonne. Une date - celle du 10 janvier - est avancée. Ce jour-là, le président de la CAI (Compagnie aérienne italienne), l'alliance des repreneurs d'Alitalia, pourrait annoncer le nom du partenaire étranger de la nouvelle Alitalia. Et le nom d'Air France-KLM revient en boucle. Le quotidien les Echos ajoutait hier que cette dernière avait accepté de relever son offre de 250 à 300 millions d'euros, pour mieux l'emporter sur sa rivale allemande Lufthansa, également sur les rangs. Le temps presse : la nouvelle compagnie, qui garde le nom Alitalia, doit débuter ses vols le 13 janvier.

Ce scénario, s’il se confirme, pourrait sauf accidents de parcours, mettre un terme à huit ans de déficits ininterrompus, frôlant souvent le milliard d’euros, et à une palanquée de pseudo plans de sauvetage impuissants à sortir la compagnie du trou. De fait, la nouvelle Alitalia n’aura plus grand-chose à voir avec la compagnie d’antan. Avec des effectifs ramenés de 20 000 à 10 000 salariés, l’absorption d’Air One - la seconde compagnie aérienne transalpine, elle aussi déficitaire - et un programme de vols quotidiens réduits de 1 050 à 670.

A Air France-KLM, on en dit le moins possible. «Nous continuons de travailler sur le dossier et si nous sommes choisis, nous ser