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Fillon: «Cinq ou six milliards d'euros pour l'automobile»

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Les acteurs de la filière automobile se retrouvent ce mardi pour des états généraux destinés à sortir de l'ornière ce secteur crucial pour l'économie française, en première ligne face à la crise.
(ARCHIVES) - Photo, prise le 30 novembre 1995 ? Sochaux, de voitures du constructeur Peugeot en attente d'acheminement vers les r?seaux de vente. Les ventes de voitures neuves ont chut? de 39,8% en septembre en France par rapport au m?me mois l'an dernier, avec 130.417 immatriculations, a annonc? le 1er octobre le CCFA (Comit? des constructeurs fran?ais d'automobiles). (AFP DAMIEN MEYER)
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publié le 20 janvier 2009 à 10h33
(mis à jour le 20 janvier 2009 à 10h35)

Seulement 14 712 millions de voitures neuves immatriculées en 2008 soit un repli de 7,8% par rapport à 2007. Ce plongeon pousse constructeurs, équipementiers, sous-traitants, représentants des salariés, experts à se retrouver ce mardi au ministère de l'Economie afin de tracer les grandes lignes d'un «plan stratégique» pour soutenir l'industrie automobile.

Si des mesures ont déjà été prises pour aider ce secteur (prime à la casse de 1000 euros, aides de l'Etat etc.), les constructeurs ne semblent pas satisfait. «L'ensemble des dispositions» de soutien au secteur automobile prises jusqu'à présent par les pays européens «semble aujourd'hui insuffisantes pour permettre à notre industrie de traverser la crise», affirme Carlos Ghosn, le président de Renault, ce mardi à Bercy. Il juge que «le montant des aides accordées» n'est «pas encore à la hauteur des besoins élémentaires de l'industrie». M. Ghosn appelle à «une politique coordonnée et harmonisée au niveau européen».

Pour aider la filière, Carlos Ghosn propose une suspension de la taxe professionnelle.«Si on arrive à suspendre la taxe professionnelle sur la filière automobile» ou si l'on peut «déplacer les charges sociales sur l'ensemble des voitures produites et pas seulement les voitures en France (...), vous résolvez une grande partie du problème».

Du côté de Peugeot-Citroën, Christian Streiff, le patron du groupe, estime qu'une aide de l'Etat peut à nouveau être envisagée mais «dans des conditions qui ne modifient pas la répar