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Libération

L’auto en plan jusqu’à février

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Industrie. Pas d’annonce de prévue pendant les états généraux du secteur.
publié le 20 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 20 janvier 2009 à 6h51)

Il ne devrait pas y avoir d’annonce aujourd’hui. La primeur est laissée au chef de l’Etat qui devrait, début février, faire connaître le nouveau plan national d’aide au secteur automobile, qui réunit aujourd’hui, ses états généraux à Bercy. Il y a déjà eu le milliard accordé aux filiales bancaires des deux constructeurs français, le fonds sectoriel d’investissement de 300 millions d’euros qui devrait entériner ses premières prises de participation dans le capital de sous-traitants à la fin du mois, les 400 millions de prêts à taux bonifiés destinés à stimuler la recherche et la prime à la casse.

Une première enveloppe de 1,7 milliard d'euros qui ne pèse pas lourd face aux 11,5 milliards de dollars octroyés à Chrysler et General Motors par le Trésor américain. Or, il y a urgence. Pour les seules sociétés de crédit de Renault et PSA, les besoins s'élèvent à 9 milliards d'euros. A cela s'ajoutent les manques en trésorerie, encore plus conséquents. Il pourrait s'agir d'une dizaine de milliards d'euros. Durant ces états généraux, patrons et politiques (François Fillon compris) vont se retrouver avec des syndicats et experts pour discuter de la sauvegarde de l'industrie automobile. A Vesoul (Haute-Saône), Nicolas Sarkozy s'était étonné que la France soit devenue, pour la première fois de son histoire, importatrice de produits automobiles. La faute à une demande orientée vers des petits véhicules fabriqués en Europe de l'Est (la production des constructeurs français dans l'Hexagone