La ministre de l'Economie Christine Lagarde a estimé samedi devant le Forum économique mondial à Davos (Suisse) que la crise économique mondiale risquait de provoquer «des troubles sociaux».
«La situation actuelle comporte deux risques majeurs: des troubles sociaux et le protectionnisme», a-t-elle déclaré. Ces deux risques sont alimentés par «la chute de la croissance économique et par le fait que les Etats doivent engager l'argent des contribuables» dans les plans de relance et de sauvetage, a-t-elle expliqué.
La ministre a souligné l'importance de la réunion du G20 prévue le 2 avril à Londres. «Pour restaurer la confiance dans le système financier, nous devons donner un signal extrêmement fort dès le 2 avril», a-t-elle dit. «Nous devrons indiquer trois ou quatre sujets sur lesquels nous agirons et pas seulement seulement sur lesquels nous serons d'accord"», a-t-elle ajouté en citant les questions de la supervision bancaire internationale et de la transparence.
Le G20 regroupe les membres du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon), l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Australia, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde, Indonésie, le Mexique, la Russie, la Turquie et l’Union européenne.
Réforme du système financier international
La réunion de Londres doit jeter les bases d’une réforme du système financier international après une première réunion d’urgence en novembre à Washington. Plusieurs responsables ont déploré l’abs