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Appel à une journée «île morte» en Guadeloupe

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Plusieurs élus de l'île entendent protester contre les conditions du départ hier soir du secrétaire d'Etat chargé de l'Outremer, qui doit rencontrer Fillon cet après-midi à paris.
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publié le 9 février 2009 à 13h18
(mis à jour le 9 février 2009 à 13h22)

Ils ressentent le retour soudain d'Yves Jégo à Paris comme du «mépris». Plusieurs élus guadeloupéens ont appelé à une «journée île morte» aujourd'hui en Guadeloupe pour protester contre les conditions du départ de l'île hier soir du secrétaire d'Etat chargé de l'Outremer.

Le président du conseil général, Jacques Gillot (PS), a réitéré ce matin l'appel lancé la veille au soir, au nom de «tous les élus guadeloupéens», par le président de l'Association des maires, Jean-Claude Malo. Ce dernier avait appelé maires et présidents de collectivités territoriales «à fermer leurs mairies et services».

Le député PS Eric Jalton, maire des Abymes, a déclaré que tous les bâtiments publics de la commune la plus peuplée de l'île seraient fermés en marque de «solidarité avec les travailleurs en grève».

Le départ d'Yves Jégo, qui, semble-t-il, n'avait pas prévenu les participants à la séance de négociations LKP-patrionat prévue dimanche après-midi où il assurait une fonction de médiateur, a provoqué un fort émoi en Guadeloupe.

Le secrétaire d'Etat était censé, à cette occasion, communiquer aux partenaires sociaux la réponse de Matignon à une demande patronale d'exonération de charges destinée à financer les augmentations de salaires revendiquées par le LKP.

Avec cet appel à une «journée île morte», les él