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Récession (en France), licenciements (au Japon), «paralysie» (aux USA)... rien ne va plus

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Quand les mauvais chiffres s'accumulent... Mais pour les Bourses, ça va encore.
31 (REUTERS)
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publié le 10 février 2009 à 8h14
(mis à jour le 10 février 2009 à 8h17)

Suppressions de 20.000 postes chez Nissan, recul de l’excédent commercial de l’Allemagne, croissance française attendue en baisse: les mauvaises nouvelles ont confirmé lundi une aggravation de la conjoncture économique, tandis que Barack Obama se bat pour un plan de relance.

Le forum des ministres des Finances de la zone euro, l'Eurogroupe, a appelé les entreprises à éviter le recours aux licenciements collectifs et à privilégier le chômage partiel, du fait de la situation «inquiétante» de l'emploi.

Les Européens préparent un sommet extraordinaire sur la crise d’ici la fin du mois à Bruxelles pour resserrer les rangs au moment où la tentation du chacun pour soi refait surface.

Un plan d’aide à l’automobile française est ainsi devenu emblématique de la controverse sur le retour du protectionnisme. Paris va consentir deux prêts de 3 milliards d’euros à Renault et PSA Peugeot Citroën en échange de la pérennité des sites d’assemblage, a annoncé le président Nicolas Sarkozy.

Aux Etats-Unis, les sénateurs devaient voter mardi sur le plan de relance économique discuté depuis plusieurs semaines au Congrès. Le Sénat devra ensuite trouver un compromis avec la Chambre des représentants, qui a adopté un plan de 819 milliards de dollars.

Le président américain Barack Obama a pressé le Congrès d'adopter «immédiatement» le plan de relance et a mis en garde contre le risque d'une «catastrophe» économique plus grande en cas de «paralysie» à Washington.

L’annonce