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Pataquès politique pour un TGV Paca

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Train . Jean-Louis Borloo reçoit les élus concernés par le tracé du futur Paris-Nice.
publié le 11 février 2009 à 6h51
(mis à jour le 11 février 2009 à 6h51)

La ligne à grande vitesse (LGV) Paca rend-elle fou ? Le choix du tracé, qui doit désenclaver Nice en la mettant à moins de quatre heures de Paris à l’horizon 2020, donne le tournis à toute la classe politique de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca). Le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, reçoit aujourd’hui les élus concernés. Tentative de concertation ou choix de tracé ? Nul ne sait.

Et la cacophonie règne, ponctuée de manifs régulières, comme le 31 janvier, à Aix-en-Provence. Le dossier a même vu un préfet contredire le président de la République, sans se faire virer. Désireux de soutenir le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP), entre les deux tours des municipales 2008, Nicolas Sarkozy s'était engagé à ce que l'Etat finance le tracé dit «des métropoles du Sud», qui relierait en chapelet Marseille et Toulon par le littoral, avant de rejoindre Nice. Patatras : le Président a été désavoué par un sous-fifre. Le préfet de région, Michel Sappin, a déclaré sa préférence pour l'autre tracé qui relie Aix TGV à Nice par le centre-Var, le long de l'A8. Un choix justifié par le coût, de l'ordre de 11,4 milliards d'euros, contre 8 milliards pour le second. La différence tient au fait que la ligne «des métropoles» exige deux nouvelles gares, à Marseille et près de Toulon. Mais le surcoût serait atténué par une meilleure fréquentation (2 millions de passagers en plus).

Ténors. Depuis que Réseau ferré de France (RFF) a remis les études techniq