Les dirigeants du LKP, initiateur de la grève générale qui paralyse la Guadeloupe, ont affirmé jeudi soir qu'ils «ne reprendront les discussions que sur la base du pré-accord» prévoyant 200 euros d'augmentations salariales et 108 millions d'allègement de charges pour les entreprises.
Les dirigeants du LKP s'exprimaient au cours d'un meeting qui a réuni plusieurs centaines de personnes jeudi soir à Pointe-à-Pitre. Le "pré-accord" auquel patronat et LKP était parvenu dimanche prévoyait une augmentation salariale de 200 euros en contrepartie d'un allègement de 108 millions d'euros de charges pour les entreprises.
Reprise des livraisons de gaz
Vendredi quatre "caravanes d'information" se rendront dans les communes et samedi une manifestation au Moule commémorera la mort de quatre personnes, tuées le 14 février 1952, lors d'une grève réprimée par des CRS, a annoncé le collectif.
Le LKP a également annoncé jeudi soir son "engagement" à la reprise des livraisons de gaz butane, dont la pénurie s'est ajoutée cette semaine à celle du carburant. Parallèlement, le travail a repris jeudi dans l'entreprise qui assure l'avitaillement des avions à l'aéroport de Pointe-à-Pitre.
Jégo inflexible
Le LKP semble résolu à parvenir à un accord octroyant l'augmentation salariale revendiquée, comme le prévoyait le pré-accord négocié sous l'égide du secrétaire d'Etat Yves Jégo, avant son départ précipité dimanche pour Paris.
Le LKP avait souhaité un délai de reflexion avant de signer le texte, pendant que le patronat demandait à Yves Jégo de